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A partir de 35 ans, le taux d’hormones féminines (œstrogènes et progestérones) baisse progressivement jusqu’à connaître une chute à la ménopause.
Mais à notre époque, même des femmes plus jeunes souffrent d’un taux d’hormones trop bas. Le stress, en effet, a la fâcheuse conséquence de diminuer férocement le taux d’hormones et celui des œstrogènes en particulier. Perte de cheveux, fatigue, irritabilité, déprime, bouffées de chaleur, sécheresse de la peau et des muqueuses, migraines, insomnies et douleurs articulaires, voilà quelques-uns des petits plaisirs qui accompagnent un taux trop bas d’hormones. D’ordinaire compensés par un traitement médical de substitution qui fait de plus en plus controverse, le yoga thérapeutique hormonal ouvre une porte vers une alternative naturelle à la thérapie hormonale de remplacement pour soulager ces troubles et vivre mieux les différentes étapes de la ménopause.
Comment ça marche ?
Créé dans les années 90 par Dinah Rodriguez, le yoga thérapeutique hormonal se base sur une série de 14 mouvements à répéter 7 fois chacun. Ils seront à apprendre et à reproduire chez soi 4 fois par semaine de façon immuable. La série doit être scrupuleusement respectée et la régularité doit impérativement être suivie, exactement comme la posologie de n’importe quel traitement. Ces mouvements, pour la plupart dynamiques, ont comme but de stimuler le bassin et l’énergie qu’il contient. Ils sont associés à une technique de respiration très puissante, le Bhastrika Pranayama. Littéralement, cela se traduit par « la respiration du soufflet » ou « la respiration du forgeron ». Mécaniquement, elle permet par des contractions répétées du plancher pelvien (Mulabandha dans le jargon sanskrit) et un gros travail abdominal dans des expirations vigoureuses de drainer et de masser les organes internes, avec une intention particulière pour les organes uro-génitaux. La série comporte également quelques postures traditionnelles maintenues dans le temps permettant de stimuler les glandes endocrines, c’est-à-dire les glandes internes qui sécrètent ou stimulent la sécrétion d’hormones directement dans le sang. Sarvangasana, la posture de la chandelle par exemple, est connue et reconnue pour stimuler l’hypophyse. Cette glande qui se trouve dans le crâne et qui est appelée « glande maîtresse du corps » par les scientifiques est à l’origine, entre autres, de la sécrétion d’hormones lutéinisantes, dites LH. Quand on sait qu’un déficit en LH entraine un manque d’hormones sexuelles, on comprend tout l’intérêt d’une telle posture dans la pratique d’un yoga dit hormonal.
Des techniques de visualisations sont aussi largement utilisées pour aller « directement » stimuler les ovaires, la thyroïde et les surrénales. Ces dernières se basent sur un concept maître en yoga qui pourrait s’écrire ainsi : là où va la conscience va l’Energie.
Concrètement, quels effets ?
Comme toujours, persévérance et régularité sont de mises. Mais à la clé et assez rapidement (environ 2 mois en moyenne), il y a réellement de nombreux effets positifs qui justifient que le yoga thérapeutique hormonal soit envisagé comme une alternative sérieuse aux différents traitements médicamenteux de substitution.
- Stimulation et rééquilibrage des principales glandes endocrines, avec dosages hormonaux à l’appui.
 - Soulagement voire disparition totale des bouffées de chaleur.
 - Amélioration notable des symptômes de sécheresse des muqueuses.
 - Diminution des insomnies, migraines et sautes d’humeurs.
 - Stimulation de la libido.
 
Plus tous les bienfaits associés à la pratique du yoga en général : amélioration du tonus et de la souplesse, meilleure gestion du stress (et on sait comme c’est important par rapport à la production d’hormones) et amélioration des systèmes digestifs et respiratoires.
Comment faire ?


									